*à… regarder : New York Melody !


Film américain réalisé par John Carney.

Sortie en France : 30 juillet 2014.


Synopsis:

Le film s’ouvre sur une petite scène dans un café de New York (avec le titre, en même temps, on s’en doutait…), un jeune homme enrobé invite une amie à prendre sa place et à chanter une de ses chansons. La jeune fille squelettique se fait prier mais cède à celui-ci et entonne une balade pour « tous ceux qui se sont déjà retrouvés seuls à New York »… La musique s’arrête, pas de standing ovation mais la caméra s’attarde sur un homme perdu au regard halluciné. La première partie du film, un peu longue, commence : la journée de merde de ce producteur, Dan, revenu de tout (Mark Ruffalo), lâché par sa propre boîte et –légèrement-alcoolique puis le parcours de Gretta (Keira Knightley), malheureuse en amour, seule à New York. Retours en boucles sur cette scène de rencontre décisive dans ce bar.

Le démarrage est assez long.



La suite du film est plus légère : de la rencontre va naître un album, une reconquête de la vie pour le producteur… Pour Gretta, c’est l’occasion de s’affirmer en temps qu’individu, une prise de confiance en elle-même et la gestion d’une rupture amoureuse…

Les seconds rôles apportent de la consistance et ne sont pas trop caricaturaux (je regrette cependant que Violet, la fille du producteur, se révèle une as de la guitare, cela fait un peu « famille de génies ») L’ensemble est sympathique quoique que Gretta chantant pour les gens seuls et perdus dans une immense cité… ne l’ait pas vraiment été puisqu’elle rencontre assez vite cet ami-nounours, Steve (James Corden) chez qui elle squattera le canapé et qui l’amènera à monter sur scène.


Finalement, ce qu’on peut déplorer, c’est l’absence de la ville alors même que ce duo fauché d’artiste + producteur décide d’enregistrer l’album au cœur de l’été new-yorkais dans divers lieux improbables et aux rythmes de l’environnement sonore de la cité. J’aurais goûté des plans plus larges pour apprécier toutes les facettes de New York ; le titre quant à lui m’aurait alors semblé moins… gnangnan ! D’ailleurs, pourquoi ne pas avoir le titre original (Begin again) ?



Un film léger dans sa globalité même s’il aborde certains points sensibles du statut d’artiste, de la production de musique ou du thème de la rupture… A voir donc, mais sans en attendre plus que du sympathique divertissement…

Et vous, qu’en avez-vous pensé ?

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